Parcours atypique : pourquoi mes détours m’ont aidée à trouver ma véritable voie

Quand je raconte mon parcours professionnel, mes amis se moquent souvent gentiment de moi ! Et je comprends pourquoi : à première vue, mon CV ressemble plus à une mosaïque qu’à une ligne droite. 😅

J’ai été prof de langue, photographe, directrice artistique en agence de publicité, community manager, responsable de communication, blogueuse, illustratrice, … pour finalement devenir coach vocale et cheffe de chœur. 🎤
Un enchaînement qui peut sembler décousu, mais qui, en réalité, m’a menée exactement là où je devais être.

Trouver sa voie ne veut pas toujours dire choisir vite

On nous répète souvent qu’il faut décider très tôt de ce que l’on veut « faire dans la vie ». Choisir un métier, s’y tenir, se spécialiser, gravir les échelons. Et si on change d’avis en cours de route, on est parfois perçu·e comme instable ou indécis·e.

Pourtant, la réalité est toute autre. Changer de voie n’est pas un signe d’échec, c’est un signe de vie.

Dans mon cas, chaque métier m’a appris quelque chose d’essentiel :

  • Prof de langue : la pédagogie, la patience, l’art de transmettre.
  • Photographe : le regard, l’esthétique, la capacité à capter une émotion.
  • Directrice artistique : la créativité, le travail en équipe, l’importance d’un message visuel fort.
  • Community manager et responsable de communication : l’art de raconter une histoire, de toucher un public.
  • Blogueuse : l’écriture, la constance, la connexion avec une communauté.

Aujourd’hui, toutes ces compétences nourrissent mon métier de coach vocale et de cheffe de chœur.

La liberté comme fil conducteur

Avec le recul, je comprends que ce qui m’a guidée, c’est la liberté.

  • La liberté d’explorer de nouveaux univers.
  • La liberté d’oser changer quand une voie ne me convenait plus.
  • La liberté de ne pas me laisser enfermer dans une étiquette.

Cette liberté m’a parfois inquiétée — parce que les repères classiques me manquaient. Mais elle m’a surtout construite.

Les détours ne sont pas des erreurs

Dans une société qui valorise les parcours linéaires, il est facile de se juger soi-même quand on prend des chemins de traverse. Pourtant, nos détours sont précieux :

  • Ils élargissent notre regard.
  • Ils enrichissent notre palette de compétences.
  • Ils nous rapprochent peu à peu de qui nous sommes vraiment.

Aujourd’hui, je peux le dire avec le sourire : non, je ne regrette rien (merci Edith 😉).

Oser chanter, même tard

Et si j’avais un dernier message à transmettre, ce serait celui-ci : il n’est jamais trop tard pour se lancer.
Mon parcours le prouve : on peut explorer, bifurquer, recommencer, encore et encore.

C’est valable aussi pour le chant. Beaucoup de personnes me disent : « J’aimerais chanter… mais à mon âge, est-ce que ce n’est pas trop tard ? ».

La réponse est simple : non.
On peut commencer à chanter à 20, 30, 40, 60 ans… et en retirer une joie immense. Le chant ne demande pas un CV parfait, ni un parcours linéaire. Il demande juste une envie, une curiosité, et l’audace de s’écouter.

Alors, si vous avez toujours rêvé de pousser la porte d’un cours de chant ou de rejoindre une chorale, n’attendez pas. Votre voix n’a pas d’âge.

Et vous ?

👉 Regardez-vous vos détours comme des erreurs… ou comme des étapes nécessaires ?
👉 Et si vous pouviez revenir en arrière, referiez-vous exactement le même chemin ?

Moi, je sais que mes zigzags m’ont menée vers ma véritable voix — et ma véritable voie. 😉

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