Déclic Vocal : l’histoire d’un programme né d’un trop-plein, d’un besoin… et d’une évolution

Hier, j’ai mis en ligne un nouveau programme : il s’appelle Déclic Vocal.
Si tu ne l’as pas vu passer, il faut vraiment que tu me suives sur Insta ou Facebook !!

Même si sa naissance est toute récente, ce programme ne s’est pas créé en un jour.
Il est le fruit de plusieurs semaines de travail, de beaucoup de réflexions, de retours d’élèves, de contraintes bien réelles… et surtout d’une évolution profonde dans ma manière de transmettre.

Ce n’est pas mon premier programme en ligne

Déclic Vocal n’est pas mon premier programme.

J’en avais déjà créé plusieurs ces dernières années, sur une autre plateforme (Teachable).
Mais récemment, j’ai ressenti le besoin de repartir sur une base différente. OK ce changement a juste pris… 2-3 ans !!!

J’ai choisi une nouvelle plateforme d’hébergement : Teachizy.
Pour son ergonomie, bien sûr, mais surtout parce qu’elle est française. Et ce choix était très important pour moi.

Les programmes qui existaient sur l’ancienne plateforme seront recréés progressivement.
Pas à l’identique.
Parce que ma pédagogie a évolué.
Et j’avais profondément envie que mes programmes évoluent avec elle.

Déclic Vocal est le premier à naître dans ce nouveau cadre.

Beaucoup de demandes… et plus de place

Ces derniers mois, une chose revenait de plus en plus souvent :
je n’avais plus de place pour des cours individuels.

Et si, pour beaucoup de professeur·es, c’est plutôt une bonne nouvelle, de mon côté, ça me mettait dans un vrai inconfort ; parce que ne pas pouvoir accompagner toutes les personnes qui en avaient envie… ça m’ennuyait profondément.

Refuser des personnes motivées, prêtes à avancer avec leur voix, ce n’est jamais anodin.
On se retrouve face à ses propres limites de temps, d’énergie, d’agenda.

Ce trop-plein m’a obligée à me poser cette question simple :
Comment continuer à transmettre sans être limitée uniquement par le nombre d’heures disponibles dans une semaine ?

Déclic Vocal est né aussi de cette interrogation-là.

Et puis il y a celles et ceux qui n’osent pas

Une autre réalité m’accompagne depuis toujours :
beaucoup de personnes n’osent pas chanter, même devant un professeur.

La peur du regard.
La peur de mal faire.
La peur d’être jugé·e.

Pour certain·es, ouvrir la bouche devant quelqu’un est déjà un immense pas.
Le cadre du cours individuel, pourtant rassurant en théorie, peut parfois devenir un frein supplémentaire.

Je voulais créer un espace où l’on puisse :

  • essayer,
  • se tromper,
  • recommencer,
  • explorer…

sans être vu·e.

Les agendas, la vraie vie, la fatigue

Il y a aussi la réalité toute simple des emplois du temps :
le travail, les enfants, les transports, la fatigue, les imprévus…

Même avec une forte motivation, synchroniser deux agendas peut vite devenir compliqué.

Le chant demande de la régularité.
Mais la vie, elle, est rarement régulière.

Je voulais un format qui respecte ça :
avancer à son rythme, quand c’est possible, sans pression.

Pouvoir avancer même si c’est à 1h du matin, et qu’on l’a décidé à la dernière minute !

YouTube, l’envie d’apprendre… et le flou

Je partage beaucoup de choses gratuitement.
Et je continuerai à le faire (cf : mon article Enseigner c’est partager)

Mais une phrase revient très souvent :

“Je regarde, j’essaie… mais je ne sais pas trop par où commencer.”

Sans cadre, sans progression claire, on picore, on teste, on doute…
et parfois on abandonne simplement parce qu’on ne voit pas le chemin.

J’avais envie d’apporter ce cadre-là.
Une vraie progression logique pour des personnes qui veulent comprendre la base.

Un trop-plein… qui m’a aussi fait repenser mon propre équilibre

Ce trop-plein ne concernait pas seulement les demandes.
Il concernait aussi mon rythme à moi !

Je donne beaucoup d’heures de cours. J’ai beaucoup de mal à dire non, alors j’ajoute des cours sur des jours censés être « off ».
Et même si j’aime profondément ce que je fais, j’ai senti qu’à ce rythme-là, quelque chose devait s’ajuster. L’an dernier, j’ai fini le mois de juin à 2 doigts du burn out.

J’avais besoin d’un format :

  • qui convienne aux élèves,
  • mais qui me respecte, moi aussi.

Un format qui ne repose pas uniquement sur ma présence en continu, et qui me permette d’accompagner plus de personnes sans m’épuiser.

Déclic Vocal est aussi né de ça.

Quelques semaines intenses de création

J’ai commencé à travailler sur Déclic Vocal début novembre.
Je m’étais donné comme objectif d’aboutir pour mi-décembre.

Finalement, je trouve que je suis allée assez vite.

Ces dernières semaines ont été rythmées par :

  • l’écriture,
  • l’enregistrement,
  • la structuration,
  • les doutes,
  • les réajustements,
  • et cette question qui revenait sans cesse :
    “Est-ce que c’est vraiment clair ? Est-ce que c’est vraiment utile ?”

Déclic Vocal s’est construit pas à pas avec une intention simple :
rester accessible, tout en allant en profondeur.

Vers un format plus ouvert, plus souple, plus hybride

Avec ce programme, j’ai aussi commencé à imaginer la suite.

Je réfléchis depuis quelque temps à un format hybride, mêlant :

  • du contenu en ligne bien sûr
  • des coachings individuels,
  • des accompagnements collectifs,
  • en visio ou même en présentiel (car pour l’instant, beaucoup de gens de Montpellier qui se sont inscrits !!!)

Un écosystème plus souple.
Plus vivant.
Plus adaptable aux besoins de chacun… et aussi aux miens.

C’est clairement l’un de mes objectifs pour l’année prochaine :
pouvoir réellement développer cette nouvelle manière d’accompagner, plus large, plus ouverte, plus durable.

Déclic Vocal en est la première pierre.

non, Ce n’est pas un programme miracle !

Déclic Vocal est né :

  • de beaucoup de demandes,
  • d’un manque de place,
  • d’un besoin de cadre,
  • d’un désir de clarté,
  • d’une évolution pédagogique,
  • et d’une volonté de mieux équilibrer transmission et énergie.

Ce n’est pas un programme miracle ! Ce n’est pas une promesse magique non plus ! (je ne fais pas là-dedans moi, non vous n’allez pas gagner 50 000€ à la fin du mois en suivant mon programme, ni devenir Mariah Carey… sincèrement désolée)

C’est un espace pour :

  • comprendre sa voix,
  • arrêter de forcer,
  • gagner en confort,
  • en confiance,
  • et en liberté.

Si c’est cela que tu recherches, voici le lien de ma plateforme en ligne : https://ecole.georgettevox.fr/

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